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Débat Biden-Ryan : Quand Obama est au rattrapage!

 

Biden vs Ryan

Mesdames et Messieurs, bienvenus au pittoresque Centre Collège dans le Kentucky pour assister au grand duel sur le ring du jour. Un combat des plus durs qui mettra aux prises deux personnes aux antipodes. Ce sont le candidat républicain à la Vice-Présidence des Etats-Unis, Paul Ryan et le Vice-Président sortant des Etats-Unis et démocrate, Joe Biden. Ils s’affrontent pendant 90 minutes sur un ring arbitré par Martha Raddatz  où le duel est plus qu’important, après la confrontation entre leurs chefs  respectifs le  3 octobre 2012.

Le premier, Ryan de 42 ans, le Catholique self-made-man du Midwestest connu pour sa courtoisie et son sens élevé. Ses camarades au lycée le surnommeraient le fayot de l’année. Les  Républicains le surnomment l’intellectuel du Parti. Et son Président Romney le qualifie  de celui qui fait appel à leurs meilleurs anges. Celui qui a déclaré son amour pour l’auteur d’une ode à l’individualisme « La Grève », Ayn Rand. Il partage cet amour avec d’autres libéraux à l’instar de l’ex Patron de la FED, Alan Greenspan. Il est aussi connu pour son courage pour les grandes réformes teintées par les coupes budgétaires drastiques ; d’où son surnom de M. l’Austérité. Il a été par Romney comme colistier pour lui compléter, et devient ainsi le meilleur ennemi d’Obama. S’il parait simple de vue, son apparence peut tromper. Le pape des journalistes politiques américains le résume en: «l’inhumanité décontractée » et un ancien Nobel qualifie ses propositions d’ »à la fois irresponsables fiscalement et très malhonnêtes ». Il est nouveau en politique.

Face à lui, un vieux routier et dragon de la politique âgé de 69 ans, Joe Biden. Catholique et fibre sociale à la Kennedy, il est un talentueux et féroce débatteur. Ses adversaires, les Républicains, reconnaissent cela en lui. Il a servi de sage dans la jeune administration d’Obama depuis 2008, devenant le partenaire de confiance de ce dernier. Il a été sénateur du Delaware pendant trente-six ans, deux fois candidat au primaire présidentiel du parti démocrate, avant de devenir Vice-Président en 2008. Il a « la capacité à débusquer et à s’attacher des assistants fidèles, dévoués et brillants ; un instinct à frapper là où ça fait mal ; et un appétit certain pour la lutte politique. »  Il s’est ainsi attaché les services  de Ron Klain. Son adversaire du jour lui qualifie de discipliné dans le débat. Le Celtic Biden est vieux mais dispose d’une excellente forme physique un peu à la Hulk Hogan. Il essayera ainsi de jouer le rôle du cow-boy du bon vieux temps dans le western Le Vent de la plaine, en se mettant  sous les projecteurs pour affronter mardi le « gamin » Ryan.

Ces deux boxeurs du jour ont en commun le christianisme et la gaffe (erreurs de débat).  Cependant, ils diffèrent par leur âge, leur expérience, camp et orientation politique. Biden  ira à l’offensive tandis que Ryan, à la défensive. Ce duel pourrait jouer sur le sondage. Ryan s’est préparé à sa manière et attend le boulet éventuel de canon de Biden. Biden quant à lui n’a pas droit à l’erreur et il essayera de défendre Obama en démontrant les ‘mensonges’ de Romney. La préparation du démocrate a été renforcée par la présence à ses côtés à l’hôtel du Delaware du gourou d’Obama, Daniel Axelrod. Il essaiera de faire le Dick Cheney pour Obama (qui est en mal dans les sondages après sa contre-performance dans le duel du 3 octobre) contre Ryan (qui serait Edwards dans ce cas). Suivons donc ce débat !


L’Afrique, foyer intéressant du mobile

 

Bienvenu sur mon blog parlant de l’Afrique. J’ai pu lire un article intéressant et que je juge intéressant d’y revenir ici en partageant ce que j’en retiens.

Depuis l’an 2000, l’Afrique montre une croissance intéressante de son utilisation de la téléphonie mobile. 44% est le chiffre avancé pour faire montre de cette croissance en Afrique sudsaharienne. Quant au nombre d’abonnés, il s’y élève à 475 millions en 2012.
Aussi, si on se fie aux estimations de certains analystes, la tendance devrait se poursuivre.

La progression de la téléphonie mobile en Afrique a été remarquable ces dernières années. Depuis 2011, elle se trouve être le deuxième marché continental pour la téléphonie mobile derrière l’Asie-Pacifique. Mais le taux de pénétration n’y est que de 67,55% à la fin septembre 2012, contre une moyenne mondiale de 91%. Ce qui laisse toutefois entrevoir des perspectives de croissance importante.
Le Nigeria est le premier en Afrique sur ce plan. Il a dépassé les 100 millions d’abonnés au 2ème trimestre 2012. De ce fait, il reste le principal marché d’Afrique avec 169 millions, suivi par l’Egypte (129 millions).
La révolution de la société africaine par le portable est considérable. Et la demande ne cesse d’augmenter. Les connexions mobiles augmentent aussi au détriment de lignes fixes. Ce changement d’option des Africains s’explique surtout par les limites claires du fixe.

L’économie de l’Afrique sub-saharienne bénéficierait de ce secteur directement de 32 milliards de dollars. Elle se trouve ainsi avec un PIB de 4,4% et emploierait actuellement 3,5 millions de personnes, selon l’association GSMA.
Au risque de voir l’internet mobile croître au détriment des réseaux cellulaires, les gouvernements africains peuvent opter avec engagement pour l’amélioration de la capacité de ces réseaux.