Indignons-nous !

Article : Indignons-nous !
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02/03/2013

Indignons-nous !

Crédit image: pensez bibl
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Injustice, corruption, inégalités sociales, atteintes aux libertés, … Les mots qualifiant l’état actuel du monde dans lequel on vit font plus que peur.

Face à la répression de la dignité humaine, il y a des hommes qui se révoltent avec les armes, d’autres s’y opposent en posant des actes, d’autres en faisant circuler leurs idéaux. Bref, chacun et chacune adoptent le mode de réaction qui lui semble le plus efficace. Le plus important est de ne pas baisser les bras et la voix devant l’injustice. Indignons-nous!

On se souvient encore de ce fameux « printemps » arabe qui, comme le vent qui accompagne l’orage, souffla sur différents pays en y laissant à chaque fois les graines de l’espoir d’un lendemain plus radieux. Il est bien dommage de constater aujourd’hui que la mort d’homme ne suffit plus pour raisonner. Il l’est aussi que rien ne semble pouvoir freiner la tyrannie humaine.

Grosso modo, tout pousse au désespoir. Mais sans espoir, on n’a pas sa place dans ce monde. C’est peut-être ce qu’avait compris Stéphane Hessel, auteur du très célèbre et très vibrant Indignez-vous. Ce livre, de près de 4.000 mots et publié en 2010, publié en quatre millions d’exemplaires et est traduit en trente-quatre langues, pour ceux qui n’en ont pas eu écho, secoua au vrai sens du mot la planète, ou en tout cas une bonne partie de la planète. Ce fût, en quelques sortes, une des flammes qui déclenchèrent l’alarme des soulèvements notés. Cela est, il y a quelques années, avec notamment le Mouvement Occupy Wall Street aux Etats Unis, ou encore les « Indignados » ayant manifesté à la place Puerta del sol en Espagne, et même les Révolutions du monde arabe. Une autre preuve est à travers cette célèbre musique d’Alex Bianchi « Indignons-nous ».

Ce Monsieur, pour en revenir à lui, fût de ceux qui ont choisi de lutter pour les droits humains en faisant circuler leurs idéaux. Sa casquette de diplomate ne semble pas l’avoir détourné du chemin de la résistance et de l’engagement qu’il s’est choisi. Et s’il n’a pas vécu jusqu’à assister à la signature d’un accord de paix entre la Palestine et l’Israël comme il le souhaitait, il est décédé dans la nuit de ce mardi 26 février, son œuvre aura néanmoins semé l’espoir dans les cœurs de beaucoup de citoyens.

Une leçon qu’on pourrait tirer de sa vie : chaque jour est un combat. Et la raison est l’arme le plus puissant que l’on possède. A méditer!

 

Awa Aissatou Guèye

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