Sept merveilles de la CAN 2013
La CAN 2013 est passée, il y a 9 jours (10 Février 2013). Il y a eu des couacs comme le problème d’arbitrage, la mobilisation des supporters et le terrain qui n’était pas en forme. Mais, il y avait eu aussi de merveilles que je vais rappeler ici. Pour celui qui ne savait pas, mon joueur africain est Samuel Eto’o, le Messi Africain. Dans cette CAN, je voulais voir surtout ses camarades Didier Drogba, Seydou Keita, Yaya Touré et Emmanuel Adebayor défendre les « vieux ». Je n’ai presque pas été déçu. En voilà quelques raisons regroupées en sept merveilles :
Elle a été très belle et a montré le respect de ce pays pour la culture africaine. De jolis voix et rythmes qui nous ont amené au cœur de l’Afrique. Le cassage des murs où étaient inscrits quelques grands maux dont souffre (ont souffert) l’Afrique : colonialisme, pauvreté, corruption… Vraiment, il y a une évolution positive de ces cérémonies bien pensées et appliquées.
Starisme à terre
A la porte de la CAN, tous durent se déchausser. Et après, chacun mis face à l’autre dans les mêmes tenues. Puis, le Maestro qui affirme son slogan « Que le meilleur gagne ! A bon entendeur, salut ! ». Les « stars » ont cette fois-ci mouillé les maillots. Même si la génération vieille ivoirienne et son capitaine Drogba ont peu répondu à l’appel. Adebayor m’a positivement surpris. Car contrairement à sa prestation de la coupe du Monde 2006, il s’est battu vraiment à fond. Le capitaine malien Seydou Keita a une fois encore répondu à l’appel de son équipe et de sa patrie. Sa présence a été effective. Le Nigeria a su tirer parti de l’enseignement des pharaons d’Egypte de 2006 à 2010 et de la Zambie de 2012 : « Pas besoin de star mais d’une équipe solide et qui marque. »
Apparition de jeunes talents
Eto’o et les autres « vieux » n’ont plus à s’inquiéter trop de leurs « remplaçants ». Car il y a eu une petite éclosion de talents dans cette CAN 2013. Je peux citer ainsi le buteur nigérian Emmanuel Emenike qui a terminé meilleur buteur de la compétition avec le Ghanéen Moubarak Wakaso (4 buts). Il y a eu aussi le Burkinabé Charles Kabore qui sut être l’un des grands artisans de la qualification de son équipe en finale. Aussi, son compatriote Pitroika est un talentueux joueur qui a de l’avenir. Egalement, le jeune attaquant du club marocain AS FAR Youssef Kaddioui a montré son talent au sein de la jeune équipe marocaine même s’il n’avait joué qu’une fois.
Coaching africain
La CAN 2013 a valorisé les coaches africains. Ainsi, le coach africain cap-verdien a su mobiliser son équipe avant et durant la CAN 2013. Il en est sorti la tête haute. Appiah, coach ghanéen a aussi montré de quoi il est capable. Le coach marocain Rachid Taoussi, a fait progresser le niveau de son équipe même si elle n’a pu aller loin. Mais la plus grande œuvre a été réalisée par le Nigérian Stephen Keshi qui a remporté fortement la CAN 2013 en coach après avoir remporté en tant que joueur en 1994.
Une région africaine gagne dès la demi-finale
Déjà en quart de finale, il n’y avait qu’une seule équipe qui n’était pas ouest-africaine (Afrique du Sud, pays organisateur). En demi-finale, elles étaient quatre pour une région africaine (Afrique de l’Ouest). C’est une merveille pour cette région parce que la coupe de la CAN l’avait fui depuis 1994.
Tableau d’honneur
Le Mali n’a pas pu aller en finale mais elle n’a pas été aussi malheureuse que cela. Pour une deuxième fois successive, il prend la médaille de bronze (troisième). Dans le football américain, cette fréquence amène l’équipe à « être inscrit au tableau d’honneur ».
Champion est champion
Clairement, les quatre demi-finalistes ont toutes mérité leur place. Le Nigéria a bien mérité son titre. De la classe « non favori », il a œuvré ardemment pour être « champion ».
En 2015, ça va chauffer au Maroc. Les Lions Marocains vont vouloir maintenir la coupe chez eux. Hum… Le Sily Guinéen veut hein (o CAN remportée). Et il y aura beaucoup d’équipes assoiffées. Ce qui est certain, la jungle footballistique africaine promet en 2015.
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