Dialogue: Bertin Nahum ou l’ascension d’un entrepreneur révolutionnaire au monde !

Article : Dialogue: Bertin Nahum ou l’ascension d’un entrepreneur révolutionnaire au monde !
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25/10/2012

Dialogue: Bertin Nahum ou l’ascension d’un entrepreneur révolutionnaire au monde !

Bertin Nahum et le robot Rosa. Crédits Photo: Medtech

 

Je vous livre aujourd’hui le dialogue entre deux amis auquel j’ai assisté. Je vais les nommer autrement. Ils m’en ont donné le droit de publier. Pour ne pas vous laisser sur votre faim, allons-y

Mory : 1, 2, 3 et …4 !

Jean : C’est quoi ça?

Mory : Un classement…

Jean : Lequel ?…

Mory : Classement d’H-hommes.

Jean : Hum… tu dis hommes.

Mory : Oui, mais je mets un grand « h » devant.

Jean : Pourquoi ?

Mory : Ah man, c’est à propos des hommes génies dont je te parle.

Jean : Ah dis-donc… parle clairement.

Mory : Ok. Je veux te parler du classement d’entrepreneurs qui vient d’être fait par un magazine scientifique canadien appelé Discovery Series. Dedans un Africain.

Jean : Non, attends… tu veux me parler de Serge Haroche, le Nobel maroco-français.

Mory : Non. C’est d’un tout autre plus récent que le Nobel Haroche. Celui-ci est un entrepreneur révolutionnaire Béninois par origine, Sénégalais par lieu de naissance et Français par nationalité et lieu de travail. Il entre dans le cercle fermé réservé à des hommes aux œuvres bouleversantes ou extraordinaires. Des hommes qui, par leurs modestes œuvres, font révolutionner les manières de faire. Les trois premiers de la liste sont Steve Jobs

Jean : Le maître à conception de l’IPod ? L’Einstein de l’informatique ? Le génie fondateur de la technologie pomme ?

Mory : Oui, de l’Apple. Le deuxième est Mark Zuckerberg

Jean : Le fondateur du grand réseau du livre de visage…

Mory : Hum, man ! Exact,  Facebook… Le troisième est James Cameron

Jean : Attends man, ça doit-être le réalisateur de… de… euh… du très grand film  Titanic de Di Caprio et de Kate Winsley…

Mory : Exactement ! C’est bien ce film qui a fait couler des larmes, qui a inspiré tant d’hommes de théâtre et de couples. Et après ces trois, vient le Gbê-hanzen de la technologie, Bertin Nahum.

Jean : En fait, permets-moi de te demander qui est-il ?

Mory : Il est âgé de 42 ans et ingénieur électronicien et robotique formé à l’Insa à Lyon. Un hasard l’aurait amené dans le monde médical. Il a traité dans son projet de fin d’études en 1994 : « logiciel d’intelligence de diagnostics de lésions crâniennes ». Il est lePatron de Medtech, une PME montpelliéraine d’assistance robotique à la chirurgie. Il devance ainsi dans le classement : le fondateurchinois du moteur de recherches Baidu, Robin Li (7e), ou aussi Paul Hawkins (9e), l’inventeur du Hawk-Eye, une machine à calculer de trajectoire de balles de tennis, cricket et autres sports. Il a travaillé pour des sociétés à Grenoble (INNI), Paris (Computer Motion) et Toulouse (Sinters). Le magazine a pour critère fondamental :  « les œuvres extraordinaires par des entrepreneurs révolutionnaires. »

Jean : Ok, qu’est-ce qu’il a fait pour mériter ce classement ?

Mory : En fait, il a inventé le robot nommé « Rosa ». La dernière génération de ce robot assiste les neurochirurgiens. Elle a fait ses preuves dans 600 procédures d’opérations, dont une des plus récentes sur un bébé de quatre mois. Il a commercialisé 300.000 euros/unité, disponibles dans une quinzaine d’hôpitaux dans le monde. Cleveland (États-Unis), Pékin, Rome, Strasbourg. Son œuvre a fait l’objet d’une douzaine de publications. Mais avant Rosa, il a  développé son premier robot (Brigit), aidant à la pose de prothèses du genou. Il a pu vendre tous les brevets au leader mondial (Zimmer Inc) de cette spécialité un peu après. Aujourd’hui, il emploie 20 personnes et réalise deux millions d’euros de chiffre d’affaires. Soucieux de rendre la tâche facile aux chirurgiens, il a particularisé son invention par le bras et son toucher ou « capacités haptiques » de celle-là.

Jean : C’est vraiment impressionnant, mon gars !

Mory : Ah oui, de la part de cet homme qui s’est étonné de son classement après tout. Par modestie ou par ses respects pour l’importance pour ses pairs.

Le dialogue se termine là. Bref, la réussite de M. Bertin Nahum montre qu’un Africain bien équipé peut entrer dans  un milieu des plus nobles. A bientôt, j’espère!

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