Afrique : une force agricole enfouie

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Afrique : une force agricole enfouie

Terre africaine – Johanne_Mondecran

 

L’heure est chaude. Beaucoup de questions se posent sur la famine, la sous-nutrition et la malnutrition dans le monde. 868 millions de personnes souffriraient de sous-alimentation chronique au courant de la période 2010-2012 dans le monde. Pourtant, notre continent peut nourrir le monde.  Un peu rêveur ? Non. L’Afrique, regorge la plus grande surface agricole (60% du monde) et une des plus grandes populations agricoles. Je vais donner la parole à une institution crédible en matière agricole : FIDA.

Fonds international de développement

Selon son Président, le Nigérian Kanayo F. Nwanze, président du agricole (FIDA) a, dans un entretien avec le Gilles Van Kote du Monde, fait état de la vision de son institution sur ce domaine en Afrique. Il propose de soutenir les petits agriculteurs, des actions collectives, et  trouver des moyens. Faciliter l’accès des producteurs aux crédits, marchés, services et infrastructures. L’Afrique doit prioriser la commercialisation de la production des petits agriculteurs. Il soutient l’égocentrisme au détriment du développement par l’action vers autrui. Il invite ainsi les pays africains à faire du développement, une priorité nationale. Il affirme ainsi que dans les pays en développement, « les petits cultivateurs produisent 80 % de ce que les gens mangent… Il faut faire de la transformation de l’agriculture paysanne en agriculture commerciale un défi national. » Selon lui, quelques bons exemples: le Ghana, la Tanzanie, le Malawi, le Rwanda ou l’Ethiopie. Son objectif est de « montrer que le petit paysan est un businessman qui veut produire plus pour gagner de l’argent, envoyer ses enfants à l’école, avoir accès aux mêmes services que les citadins. Selon lui, tout l’intérêt que portent les investisseurs à l’Afrique serait lié au potentiel enfoui vu par ces derniers. Il faut selon lui encourager, à l’image du district ougandais de Kalangala (devenu le septième du pays par niveau de vie, alors qu’il était 71e sur 76 en 2005), l’agriculture contractuelle. Elle consiste en un partenariat agricole équitable. Il faut ajouter la place des femmes dans ce domaine. Elles en constitueraient les 70% de la population. La preuve : les coopératives africaines. Il faut persévérer avec la micro-finance, qui renforcerait les capacités bancaires individuelles des producteurs.

Par votre concitoyen du monde, KABA Kono7

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Commentaires

Kessé Raoul
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malheureusement, nos gouvernements préfèrent vendre nos terres à des grandes entreprises étrangères.

KABA Madigbè
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Malheureusement, oui! Quand en prendrons-nous conscience?