A la plage, quand des étudiants étrangers s’y rendent

25/08/2013

A la plage, quand des étudiants étrangers s’y rendent

Plage de Skhirat « Crédit Photo : Madigbè Kaba»
Plage de Skhirat « Crédit Photo : Madigbè Kaba»

Étudier n’est pas que rester derrière document, ordinateur ou Internet, il y a aussi le divertissement. Jeudi passé, en compagnie d’une soixantaine d’étudiants étrangers, je pris la direction de la ville de Skhirat pour aller à sa plage éponyme: Skhirat.

Jeudi passé à 10 heures, pendant que le soleil luisait et que la chaleur remportait son match sur le corps des Rabati (habitants de Rabat), les inscrits pour la plage se présentaient l’un après l’autre devant les deux bus de l’AMCI (Agence Marocaine de Coopération Internationale) chargés d’assurer le transport. Lorsqu’il fait chaud, l’esprit aussi profite parfois pour s’échauffer. Mais quoi de mieux quand on a au même esprit, qu’on n’a qu’une demie heure pour arriver à la plage, berceau de la fraîcheur?
Les bus démarrent. Pendant le voyage, les yeux essaient de choisir à gauche ou à droite, lequel des éléments du paysage importe le plus pour la mémoire. De petites causeries, entre voisins de circonstance, s’ajoutent à ce jeu oculaire spécial. Après une demie heure, nous voilà à la plage de Skhirat.

Arrivée à la plage
Dès à l’entrée, il y a des bailleurs de parasol pour qui l’été s’offre comme une période de rentabilité. Il y a aussi des personnes qui comme nous sont venues pour se distraire et se rafraîchir à la plage. Il s’agissait alors de gagner sa protection de l’intense chaleur que produisait le soleil. Après chacun se met dans son maillot de bain. Silence!

Quand deux signes contradictoires se complètent
Entre garçons et filles, c’est le bon moment de se compléter. C’est seulement la présence de deux signes contradictoires qui produit des résultats, n’est ce pas Messieurs ou Mesdames les physiciens? Dans de pareils circonstances aussi, l’esprit est vraiment créatif. Le Sanankouya retrouve vie. On se tutoie par les lettres que par l’instant de vie. Einstein se tait et regarde Michel Jackson chanter.  Barack Obama suit avec concentration Maya Angelou déclamer son poème. Quant à Samuel Eto’o, il arrête la balle et regarde avec sourire Kirikou.

Mais qui étaient ces personnes présentes?
Mes compagnons étaient de l’Afrique et d’Amérique: Guinée, Côte d’Ivoire, Guinée Bissao, Swaziland, Soudan, Grenade, Ghana, Centrafrique, Sénégal, Zambie… Mais au milieu de ce monde présent, il y avait deux capitaines de sortie choisis par le Président de la CESAM (Confédération des étudiants, élèves et stagiaires africains au Maroc) le Tchadien Samba: le Sénégalais Sadibou et le Soudanais Souleymane. En papas de circonstances, ils ont dû s’assurer qu’aucun ne s’ennuie et qu’aucun ne soit oublié à la plage. Mais, il y a le camarade burundais Manacey à qui je dois beaucoup ce jour-là.

Plaisir 1-0 ennui
On joue tant au football qu’au Volleyball. Les garçons et les filles se versent de l’eau les uns sur les autres. La galanterie occupe toute la surface de la plage. L’homme retrouve tout son être devant l’immensité: l’océan. L’arrivée fréquente des vagues met les touristes au même âge et et au même sentiment. Au même moment, d’autres personnes trouvent du profond plaisir sur les planches, pirogues et autres.
Cela fait que jusqu’au retour, hormis quelques couacs, nos nationalités ont laissé place au profit d’un seul ensemble: l’amitié entre nous, citoyens étudiants.

Dédicace à Lanciné, aux Mondoblogueurs, à mes co-voyageurs et à tous les étudiants étrangers au Maroc

Salam Aleikoum (Paix soit avec vous) chers lecteurs!

@+

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Commentaires

cireass
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Bref c'était tout simplement la fête à Skhirat...

KABA Madigbè
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Désolé Thierno, Merci

Saa
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C'était bien. Bravo!